Pour assurer le financement du système des retraites, et de meilleures pensions, l’une des premières solutions réside dans la hausse du niveau des salaires. Mécaniquement, cela augmenterait les cotisations sociales, soit la part du salaire versée directement par l’employeur aux caisses de sécurité sociale pour financer la protection sociale et ses diverses prestations, dont les pensions de retraite. Sauf que — et FO le dénonce de longue date — une tendance inverse est à l’œuvre, qui freine les augmentations salariales. Elle est portée par le développement en entreprise de mécanismes d’intéressement exonérés de cotisations sociales et/ou de primes annuelles désocialisées et défiscalisées. Lesquelles sont bien ancrées dans le paysage depuis 2019. Qu’on les appelle « prime exceptionnelle de pouvoir d’achat » ou autre.
Lire l’article d’ Elie Hiesse de L’Info Militante.