Tant la confédération que FO-Fonction publique viennent de rappeler au gouvernement la revendication salariale des plus de cinq millions d’agents publics. L’union interfédérale, par la voix de son secrétaire général, Christian Grolier, a adressé le 7 novembre un courrier au ministre, Stanislas Guérini, lui demandant l’ouverture de négociations salariales pour une « revalorisation immédiate à hauteur de l’inflation ». Le 3 novembre, le secrétaire général de FO avait déjà adressé une lettre en ce sens à la Première ministre, Élisabeth Borne. Mais le gouvernement, qui prévoit d’ouvrir dès le début 2023 des discussions sur les carrières et rémunérations, joue pour l’instant la surdité. Ce qu’ont dénoncé agents de santé et territoriaux le 17 novembre à travers une journée d’actions décidée par le comité national de la fédération SPS-FO. Rassemblement à Marseille devant la préfecture, actions à Metz, en Savoie, dans le Pas-de-Calais, à Rouen, à Toulouse… « Par ces actions, tels des rassemblements devant les ARS (agences régionales de santé), il s’agit de faire entendre le message sur le pouvoir d’achat », indiquait le secrétaire général de FO-SPS, Didier Birig, lors d’une conférence de presse, ouverte par Frédéric Souillot, le même jour au siège de la confédération. Reçue dans l’après-midi par un conseiller du cabinet du ministre Stanislas Guérini, la délégation de FO-Fonction publique a porté ses revendications. L’union interfédérale a par ailleurs sollicité un rendez-vous avec la Première ministre.

Lire l’article de Valérie Forgeront, L’Info Militante