En outre, l’obligation de travailler jusqu’à 64 ans risque de restreindre la possibilité d’accéder à un taux plein sans décote (il faudra avoir cotisé 172 trimestres dès 2027 pour ceux nés en 1965). Arguant de la reprise économique, le gouvernement joue en effet sur un autre couperet en parallèle : sa réforme drastique de l’Assurance chômage. En particulier la baisse de la durée d’indemnisation, de 25 % depuis février. Or, la précarité est toujours là. En janvier dernier, la Dares notait une forte reprise des contrats courts chez les demandeurs d’emploi, en hausse de 8,8 % entre fin 2021 et fin 2022. Difficile d’en faire des projections à long terme. Mais pour Michel Beaugas, si la réforme passe « on verra le nombre de seniors inscrits au chômage ou au RSA augmenter ». Avec le risque de voir s’effondrer leur pension de retraite, voire pour certains de basculer vers le minimum vieillesse…

Lire l’article d’Ariane Dupré de L’Info Militante.