Monsieur le Président de la République,
L’épidémie du coronavirus que nous subissons était prévisible, voire même prévue. Si sa date de survenue et ses conséquences directes ne pouvaient être précisément décrites, son impact sur notre société était tout à fait envisageable. Les retraités, les personnes âgées en général, ont payé un tribut épouvantable à l’épidémie qu’ils aient été chez eux, dans des établissements de santé ou en Ehpad ; ils ont été les premières et les principales victimes. Nous ne vous ferons pas l’affront de vous rappeler les chiffres, vous les connaissez.
Depuis de nombreuses années, et plus encore durant les deux dernières, nous avons alerté les gouvernements successifs sur la situation de la santé publique dans notre pays : rencontres, revendications, propositions, manifestations, grèves, etc. Cette épidémie arrive comme révélateur de la situation désastreuse de notre système de santé ce qui nous donne, malheureusement, raison à posteriori.