L’identité numérique régalienne ne correspond pas à une révolution des usages, mais avant tout à une sécurisation de l’existant. Cette banale réalité complique considérablement le travail de pédagogie de l’État à l’égard de ce chantier majeur de transformation numérique de l’administration, mais aussi de la société tout entière. Difficile en effet d’assumer publiquement que ce que l’on faisait jusqu’à maintenant en matière d’identification en ligne, en particulier pour les services publics, n’était tout simplement pas à la hauteur.

Lire l’article d’ Emile Marzolf d’Acteurs publics