Les personnels de l’Office rappellent aux décideurs l’urgence d’apporter à l’établissement les moyens de ses missions, qui plus est essentielles dans le cadre de la problématique sur le climat.

En 20 ans, l’office national des forêts (EPIC) a perdu 5 000 postes, soit près de quatre emplois sur dix s’insurge l’intersyndicale. En 2020, l’Office compte quelque 7 963 agents dont environ 40% de salariés de droit privé. Et si la direction évoque la perte de 300 postes depuis 2016, « ce sont en réalité 1 200 postes ETP qui ont disparu » martèle Christophe Louis-Castet, secrétaire général de Synergies-FO (3e organisation).

En ce début d’année, les syndicats viennent d’apprendre que serait rétablie la suppression de 95 postes, initialement prévue par le projet de loi de finances pour 2021 mais qui avait rejeté par le Parlement. Et comme si cela ne suffisait pas, le contrat État-ONF de 2021-2025, qui est toujours en préparation, prévoit, lui, 500 autres suppressions de postes d’ici cinq ans. Sans compter que le flou règne sur ce dernier chiffre, en lien avec la filialisation, en 2022, de certaines activités de l’ONF.

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